Il ne s’agit pas de la conclusion d’un canular du 1er avril mais de celle d’une étude très sérieuse menée par le Center for sustainable systems (Centre des systèmes durables) de l’Université du Michigan.
Les voitures volantes pourraient nous permettre de surmonter le problème de la mobilité dans les villes et les métropoles, d’échapper aux congestions et aux embouteillages et de ne pas avoir à construire des infrastructures extrêmement coûteuses. Toute la question tourne autour de la consommation d’énergie et du type d’énergie utilisé par ses machines volantes.
La solution, c’est une petite voiture volante électrique à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) et à ailes repliables. La NASA a conçu un prototype de ce type baptisé GL-10. Il est parfaitement adapté au transport de 4 personnes en toute sécurité et sans le moindre embouteillage et retard sur des distances allant de 5 à 250 kilomètres.
Selon l’étude de l’Université du Michigan, se déplacer sur 100 kilomètres d’un point à un autre dans un véhicule volant électrique de ce type se traduirait par une baisse de 35% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’utilisation d’une voiture terrestre utilisant un moteur thermique essence ou diesel. Toutefois, le véhicule volant électrique émet pour cette même distance 28% de plus de gaz à effet de serre qu’une voiture électrique terrestre. Si le déplacement est celui d’un passager unique.
La façon d’améliorer la performance du véhicule électrique volant est de lui faire transporter plus de passagers. Avec trois passagers contre 1,54 en moyenne dans une voiture terrestre, les émissions de gaz à effet de serre par personne transportée sont inférieures à celles d’un véhicule terrestre thermique et électrique. L’avenir serait ainsi à des flottes de taxis électriques volants qui transporteraient leurs passagers en quelques minutes et à plus de 200 kilomètres heures des aéroports et des gares vers les centres des villes.