Des chercheurs de Stanford ont créé un algorithme qui rend les éoliennes plus efficaces

4 juillet 2019

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Photo : Klondike Wind Farm Wikimedia
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Des chercheurs de Stanford ont créé un algorithme qui rend les éoliennes plus efficaces

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Un logiciel peut-il rendre les turbines des éoliennes bien plus productives? La réponse donnée par des chercheurs de l’Université américaine de Stanford est oui. Ils viennent de publier le 1er juillet une étude dans la prestigieuse revue scientifique américaine de l’Académie nationale des sciences. Ils expliquent avoir développé un algorithme pour rendre bien plus efficace […]

Un logiciel peut-il rendre les turbines des éoliennes bien plus productives? La réponse donnée par des chercheurs de l’Université américaine de Stanford est oui. Ils viennent de publier le 1er juillet une étude dans la prestigieuse revue scientifique américaine de l’Académie nationale des sciences.

Ils expliquent avoir développé un algorithme pour rendre bien plus efficace l’angle d’attaque des turbines par rapport au vent dans un parc éolien. Les éoliennes ont des mécanismes qui orientent les pales de la turbine face au vent pour qu’elles produisent le plus d’électricité possible. Mais quand il y a plusieurs éoliennes les unes à côté des autres, ce qui est souvent le cas, cela crée des perturbations.

L’algorithme développé à Stanford a pris en compte les données relevées pendant cinq ans sur la vitesse du vent, la direction du vent et l’électricité produite par six éoliennes. Ces données ont permis de créer un modèle qui montre que la façon d’obtenir le plus d’énergie est de positionner les pâles de certaines turbines non pas face au vent mais avec un angle de 20 degrés par rapport au vent. Cela a été testé avec succès dans une ferme d’éoliennes dans l’Alberta au Canada. Les éoliennes d’un parc peuvent être plus efficaces en «partageant» le vent.

«Nous avons démontré que la puissance produite par les fermes d’éoliennes peut être améliorée en tournant un certaines nombre de turbines afin qu’elles soient légèrement décalées par rapport au vent», explique John Dabiri, un des spécialistes de la mécanique des fluides de Stanford, au magazine Digital Trends.

«Cela permet à l’air agité créé par les turbines de tête du parc d’être dévié et de ne pas atteindre les autres. Les éoliennes de tête perdent un peu de puissance, mais la ferme dans son ensemble produit plus de puissance de manière significative», ajoute-t-il

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