Le rebond inattendu de la filière nucléaire française
L’industrie nucléaire française a traversé depuis plusieurs années des moments difficiles. Les chantiers des EPR finlandais (Olkiluoto) et français (Flamanville) ont été marqués par une succession d’erreurs, de malfaçons, de retards, de surcoûts. Au point que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a fini par s’interroger publiquement sur la perte de compétence et de savoir-faire de la filière. La découverte de problèmes de maintenance et de corrosion sous contrainte sur des canalisations importantes de réacteurs anciens a semblé être un coup de grâce. D’autant plus qu’elle contraignait EDF à procéder à des réparations d’urgence au plus mauvais moment, en pleine crise énergétique provoquée par l’invasion de l’Ukraine. Il y a un an l’industrie nucléaire française était au plus bas. Son rebond aujourd’hui, lié notamment à des réparations menées avec une rapidité inattendue, n’en est que plus spectaculaire. EDF qui nous avait habitué à des retards a aujourd’hui des semaines d’avance sur la remise en service de ses réacteurs.
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