Dans le domaine de l’hydrogène, Toyota a de très grandes ambitions. Le géant japonais n’est pas seulement un des deux constructeurs automobiles avec le coréen Hyundai a proposé un modèle fonctionnant à l’hydrogène, mais il est aussi le concepteur d’une ville nouvelle utilisant uniquement cette forme d’énergie et un fournisseur d’équipements. Pour preuve, il vient à la fois de lancer en France la commercialisation de sa nouvelle génération de sa voiture à hydrogène, la Mirai II, et va fournir également dans les prochains mois dans un module (voir l’image ci-dessus) la pile à combustible qui équipe ce véhicule. Elle permettra aux entreprises qui le souhaite d’alimenter en électricité fabriquée avec de l’hydrogène bon nombre de leurs équipements.
Une commercialisation dans les prochains mois
Cette pile se présente comme un module compact facilement installable. Elle reprend donc des éléments de la Mirai II, à savoir la pile à combustible, son électronique de puissance et l’ensemble du circuit de refroidissement. Elle se branche directement sur un instrument électrique existant équipé d’un moteur électrique, d’un onduleur ou d’une batterie. Elle sera commercialisée très bientôt au printemps de cette année.
Quatre modèles seront proposés, à savoir deux types –l’un vertical (Type I) et l’autre horizontal (Type II)– et deux puissances au choix 60 kW ou 80 kW. Les modèles offriront une plage de tension allant de 400 à 750 V. Les quatre modules peuvent être combinés pour s’adapter à la puissance requise et à la place disponible. Ils ont été conçus pour opérer dans des environnements hostiles, notamment par des températures basses ou élevées, en haute altitude où le taux d’oxygène est moindre, ainsi qu’en présence de vibrations. Une petite pierre, mais importante, dans la constitution d’une offre de production d’énergie alimentée à l’hydrogène.