COP26, le cirque médiatique et la dramatisation n’ont aucune importance
La dramatisation des enjeux ne règle pas vraiment les problèmes. Elle attire l’attention et puis elle lasse. Elle n’efface pas en tout cas l’échelle sans précédent d’une transition qui consiste à substituer en quelques décennies des énergies plus propres et renouvelables aux 10 milliards de tonnes de carburants fossiles consommés dans le monde par an. Le point clé, ce sont les investissements, leur impact, et l’acceptabilité sociale et politique de la transition. Et il y a même quelques raisons d’être relativement optimiste, même s’il s’agit en 2021 d’un gros mot. Les dernières prévisions publiées par l’Agence internationale de l’énergie (World Energy Outlook 2021) montrent que nous sommes très proches du pic des émissions. Une baisse de ces mêmes émissions de 40 à 50% d’ici 2050 est une perspective réaliste. Elle pourrait être suffisante pour se traduire par un réchauffement moyen de l’ordre de 2,3°C à la fin du siècle.
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