Dans le numéro 15 du trimestriel Transitions & Energies, un dossier sur l’alimentation et les productions agricoles. La transition alimentaire est à la fois indispensable et périlleuse. La révolution verte qui a permis de nourrir correctement plus de 7 milliards d’humains s’est construite sur l’utilisation massive d’énergies fossiles. Sans elles pas de mécanisation, pas d’engrais, pas de produits phytosanitaires, pas de rendements élevés, pas de chaînes du froid…
Il y avait 2,5 milliards d’êtres humains sur terre en 1950 dont 65% souffraient de malnutrition. La proportion de personnes mal nourries est tombée à 25% en 1970, 15% en 2000 et 8,9% en 2019. Et dans le même temps, la population mondiale a été multipliée par plus de trois. Cela signifie que la transition alimentaire ne peut se faire qu’en changeant notre façon de nous alimenter. Faut-il encore le vouloir et l’accepter.
Les principaux obstacles à ces bouleversements sont économiques et culturels. C’est une chose de « cultiver » un morceau de viande dans un laboratoire, une autre d’amener les gens à le manger, et une troisième de les fournir à des prix compétitifs par milliers de kilos. Cultiver des légumes dans des gratte-ciels peut être très bénéfique pour l’environnement, mais l’agriculture en plein champ reste beaucoup moins chère.
-A lire également dans le numéro 15 de Transitions & Energies, les voitures électriques à batteries pourraient n’être qu’une technologie de transition du fait notamment des limites physiques des batteries.
-Il est déjà trop tard pour redémarrer les deux réacteurs nucléaires de Fessenheim. Les premières opérations réalisées pour réduire la radioactivité résiduelle dans les cuves et les circuits primaires des réacteurs les ont définitivement dégradés.
-Comment fonctionne un terminal méthanier.
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