Luxembourg For Finance a organisé la 2ème édition du Forum de la Finance Durable le mercredi 26 juin. A cette occasion, la Banque Mondiale a annoncé avoir choisi le LGX (Luxembourg Green Exchange) comme plate-forme de référence pour ses obligations durables. En tout 174 lignes distinctes émanant de la Banque Mondiale seront échangées au Luxembourg.
Ce n’est pas un hasard. La Bourse de Luxembourg est devenue la numéro un incontestée des obligations vertes en Europe et dans le monde. Environ la moitié des titres de ce type sont côtés sur cette place. Fin 2018, on en dénombrait déjà 248. Un succès lié à la prise de conscience des moyens financiers à mobiliser pour lutter contre le réchauffement climatique et à la création en 2016 par la Bourse luxembourgeoise d’un outil spécifique à la cotation de titres verts, le LGX.
Il offre aux investisseurs la garantie que les obligations qui y sont cotées sont bien orientées vers des projets environnementaux.Et avec un total de 121,2 milliards de dollars (107,5 milliards d’euros) émis sur le LGX fin 2018, Luxembourg est 2,5 fois plus important que Paris et près de cinq fois plus que Londres et Francfort.
La Banque mondiale est pour sa part un pionnier des obligations vertes. Elle a émis sa première ligne en 2008, il y a plus de dix ans. Depuis la Banque mondiale a émis pour plus de 13 milliards de dollars d’obligations vertes dans vingt monnaies. Pour la Banque mondiale, les obligations vertes répondent à un double objectif: «…sensibiliser l’opinion aux défis posés par le changement climatique et démontrer que les investisseurs institutionnels peuvent soutenir des projets climato-intelligents avec des instruments liquides, sans pour autant renoncer à des rendements financiers.»