La fermeture en 2022 des quatre centrales à charbon encore en activité en France, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, pourrait devenir un casse-tête, notamment à cause des nouveaux retards de l’EPR de Flamanville et de la centrale de Landivisiau.
RTE a remis son nouveau rapport (après celui de novembre 2018) à François de Rugy, et dans les scénarios les plus défavorables, le critère de sécurité d’approvisionnement électrique en France « pourrait ne plus être respecté en 2022 ». Avec ces fermetures, la France devrait réduire de près de 1,5 milliard d’euros sa facture énergétique totale et diminuer ses émissions de CO2.
Selon RTE, s’il existe des leviers pour respecter l’engagement de sortie du charbon d’ici 2022, leur activation dépend avant tout de décisions politiques. Le Réseau Action Climat n’hésite pas lui à dénoncer l’inaction de l’Etat qui n’a pas assez développé les énergies renouvelables et les économies d’électricité.